Point 06- Nouveau plan communal de stationnement – Modification 2.0 et point 07- Révision générale des zones bleues
Nous voterons contre ces deux points.
Nous nous inquiétons en particulier :
– De l’impact financier (entre 100.000 et 160.000 euro) : depuis le départ, dans ce dossier de concession du stationnement public, l’impact budgétaire est un des éléments qui nous posent des problèmes et ont justifié nos différents votes « contre ». En effet, au moment du vote de la concession, en juin 2011, on lisait dans le dossier que l’impact budgétaire ne pouvait être défini au stade actuel. Aujourd’hui, c’est 900.000 euro qui ont été budgété pour 2014 en recettes. Pour rappel, le parking payant avait rapporté 1.100.000 euro brut pour 2010. Qu’en sera-t-il à l’avenir ?
– Des mesures à l’égard des riverains de zones rouges qui ne pourront plus se garer dans leur rue. La 1ère carte riverain devient gratuite : ce serait évidemment le comble que de la maintenir payante alors que les riverains ne pourront plus se garer dans leur rue ! Cette mesure nous semble vraiment inacceptable. S’il est indispensable de travailler au dynamisme commercial du centre-ville, s’il est indispensable de lutter contre les voitures ventouses et de favoriser une meilleure rotation au centre-ville (nous avons toujours dit que nous vous rejoignons sur les objectifs, mais pas les moyens), il est tout aussi indispensable de favoriser l’habitat en ville. Ce sont, aussi, surtout même !, les habitants d’une ville qui la font vivre, en ce compris en soirée et le dimanche, quand les commerces et autres services sont fermés. Ne me dites pas que cette mesure n’est pas problématique pour les habitants concernés : ne pas pouvoir se garer devant chez soi va constituer un obstacle supplémentaire pour les personnes qui habitent dans l’hyper-centre, et un élément très dissuasif pour ceux qui l’envisagent, en particulier les familles.
Permettre aux gens qui viennent faire leur shopping à Verviers de se garer, Ok. C’est même indispensable. Au détriment des riverains ? Là, non. C’est inacceptable.
Il suffit de penser à de nombreuses situations de la vie de tous les jours : vous revenez du supermarché, vous êtes chargés de sacs, les deux enfants sont à l’arrière, un des deux qui ne marche pas encore, et vous devez aller vous garer une rue plus loin ? C’est tout simplement impossible, infaisable. Reste donc la solution d’un ticket de stationnement à 2.50 euro. Pas si cher ? Si la situation « course » se produit chaque semaine, multipliez le montant par 52, cela fait 130 euro. Sauf que cette situation ne se produira pas une fois par semaine, mais trois ou quatre fois, minimum. Cela donne alors 2.50 * 52 * 4 = 520 euro. Sans compter le manque de confort pour les autres jours, courir jusqu’à l’horodateur, etc.
Pour nous, cette mesure est une erreur stratégique.
Il faut, à court, moyen et long terme, réduire la place occupée par les véhicules dans le centre-ville. Sauf pour les riverains qui doivent pouvoir continuer à se garer devant chez eux (quand c’est possible, la situation est évidemment très différente dans le cas de rue piétonne).
Par ailleurs, ces modifications vont encore entraîner des changements importants. Nous serons attentifs à la communication qui sera faite (particulièrement aux riverains). Le comportement des automobilistes étant souvent imprévisible, le comité d’accompagnement devra évidemment être particulièrement attentif aux nouveaux problèmes qui risquent de se poser les semaines qui suivront la mise en place de ces changements.
