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Nous soutenons cette initiative de Frédéric André, un marcheur courageux et solidaire : à partir du 1er mai prochain, il va parcourir 800 km à pieds et se fait parrainer pour “les amis de Tolifaz”,.

 

N’hésitez pas, allez visiter son blog et soutenez vous aussi son action.3 

J’ai commencé mon premier voyage en 2010 sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, un premier “essai” comme je l’appelle, de 400 km en solitaire, une marche de 14 jours de Liège à Reims. Ne me demandez pas pourquoi ce chemin et pas un autre, je n’en sais rien moi-même. Je connaissais bien sa réputation et  l’esprit particulier du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Peut-être est-ce le désir d’un jour prendre son sac, partir de chez soi à pied ,aller vers l’inconnu, peut-être est-ce l’envie de se dépasser.

Bien préparé par des marches intensives pendant plus de trois mois, j’ai commencé mon premier périple le deux septembre 2010 en partant de l’église Saint Jacques à Liège.

Mon chemin fût une vraie découverte et une expérience riche, parfois indescriptible, il faut le faire pour le voir. Des rencontres chaleureuses, de l’émotion, des moments de calme profond aussi. Beaucoup de gens pensent qu’on est seul sur le chemin, de mon côté, je n’ai jamais croisé tant de regards, de sourires, tant de bienveillance aussi. Je n’ai jamais été seul.

Le retour à la vie ordinaire fût assez brutale, mais l’espoir d’un jour repartir était déjà bien présent. En 2011, j’ai réalisé l’achat de ma maison et laissé le chemin sur le côté. Mon projet aujourd’hui, c’est le départ en 2013, je suis de retour déterminé avec un objectif, faire 800 km en partant de Reims.

Il me reste à m’occuper du parrainage pour “les amis de Tolifaz”, avec les forces vives qui m’entourent, ma famille, mes amis, mes collègues, cette initiative va rencontrer, je l’espère un écho. Parrainer ces 800 km, c’est donner un petit plus aux personnes handicapées, c’est aussi me donner du courage pour avancer, c’est simplement tendre la main.

« On peut allumer des dizaines de bougies à partir d’une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant. » (Bouddha)

Pour une marche au long cours, l’ennemi numéro 1 du marcheur, c’est le poids du sac sur le dos. Lors de mon premier voyage, le poids de mon sac était de 11 kg, c’est un peu beaucoup, on conseille toujours pour le poids idéal du sac 1/10 du poids du marcheur, ça me semble un peu light (vu mes 64 kg tout mouillé), je pense emporter avec moi 8 kg .

Pour cela, je doit peser tout sur une balance avant de partir, le superflu doit être évité, sinon il est abandonné sur le chemin. Certains objets ont deux utilités pour gagner quelques grammes. Par exemple, je n’emporte pas de pince à linge pour faire sècher le linge lavé sur mon sac, une épingle de sûreté fait l’affaire, le linge ne risque pas de s’envoler et l’épingle peut me servir pour un autre emploi. La poudre à lessiver ne sert à rien, le savon de Marseille me permet de faire la lessive et pour prendre ma douche.

Je ne vais pas vous donner le détail complet de mon sac ici, cette parenthèse vous permet de voir l’état d’esprit de la préparation, partir avec le nécessaire, c’est un fameux casse-tête.

Mais il y a aussi le logement. Avant le départ, je consulte les guides spécialisés et je note les différentes adresses de logement, mais pour tout vous dire, je ne prévois rien à l’avance, pas de réservation, une grande place à l’imprévu. Je laisserai cette fois ma tente à la maison. Lors du voyage en 2010, je n’ai jamais dormi dehors. Une bonne âme m’a toujours proposé le logement, j’ai sans doute une bonne étoile qui veille sur moi.

Je marche une moyenne de 25 km par jour, mais suivant le relief, la forme du jour, les rencontres improvisées, ça varie un peu. Je me laisse aussi le temps de parler et d’écouter les gens que je rencontre partout, les pélerins, les habitants des villages, les hospitaliers.

La nature est très présente dans le voyage. J’ai rencontré énormément d’animaux, des familles de sangliers, des biches, des faisans (de chasse) amusants, des hiboux, des hérons et bien d’autres oiseaux, des animaux domestiques, de la ferme qui égaillent la journée d’un marcheur solitaire.

Les petites choses de la vie prennent une saveur ennivrante, une pomme fraîchement cueillie sur un arbre peut vous faire sourire. Que la nature est belle, je n’ai pas de mot pour expliquer tant de belles découvertes, tant de couleurs, tant de sensations.

Mais fini le bla bla, je ne peux pas tout vous dire là comme ça… Je dois un peu en garder pour la suite.

Aidez-moi en parrainant ma marche et ainsi aider “les amis de Tolifaz”.

Suivez-moi sur le chemin en direct à partir du 1er mai 2013

http://lechemindesetoiles2013.uniterre.com

Et déjà, je vous remercie pour votre aide.

A bientôt

Frédéric