Le règlement sur la collecte et le traitement des déchets ménagers est modifié depuis plusieurs mois maintenant. Vous savez tout le mal qu’on en pense, nous nous sommes déjà exprimés plusieurs fois sur ce système. Nous y reviendrons pour une évaluation plus globale.

L’article 5 de ce règlement prévoit la distribution gratuite, dès paiement de la taxe, de 20 sacs de 90 litres pour les ménages de 2 personnes au moins ou de 50 litres pour les personnes isolées. Je voudrais aujourd’hui me focaliser sur ces sacs gratuits qui ne sont pas distribués malgré le paiement de la taxe : bons perdus, distractions, destruction, manque de temps, non compréhension du système, mille autres raisons peuvent conduire certains de nos concitoyens à ne pas venir chercher leur sacs gratuits. Quel est le pourcentage de bons de 15 ou de 20 € envoyés qui ne sont finalement pas utilisés ?

Plusieurs personnes qui ont pourtant bien payé leur taxe se sont vu refuser ces 20 sacs, sous prétexte que la date limite inscrite sur le bon était dépassée, parfois de quelques jours seulement.

Cette façon de faire est parfaitement illégale, car elle n’est pas prévue dans le règlement. Comme si le système n’était déjà pas assez compliqué comme ça, il faut rajouter des contraintes inutiles et inexplicables, sauf peut-être au niveau de l’amélioration du rendement de la taxe. En effet, ces sacs ne pourrissent pas ; le système d’informatisation et de code-barres permettent de repérer une fraude éventuelle.

Ce n’est pas non plus la valeur d’achat de ces quelques sacs plastiques qui valent quelques cents qui va perturber les budgets de la Ville, si 2 ou 3 ans après le paiement de la taxe, le citoyen vient chercher ses 40 ou 60 sacs. D’autant plus qu’ils ne sont pas des milliers.

En conclusion, je demande à la Ville de dorénavant ne plus tenir compte de la date de péremption indiquée sur les bons à valoir pour les sacs gratuits. Et de ne plus mettre de date sur les prochains bons qui seront imprimés. Car nous sommes au service de nos concitoyens, et pas l’inverse.

Dany Smeets,  conseiller communal Ecolo