CC28/03/2011 Passivité de la Ville par rapport à l’illégalité de diverses terrasses bâties sur la voie publique, et ses effets sur notre cité.
Ecolo a déjà interpellé à deux reprises la majorité sur sa gestion des terrasses. Ou plutôt sa non gestion, la non délivrance de permis d’urbanismes pourtant nécessaires et indispensables : les explications que vous avancez sur le caractère non permanent ne tiennent pas du tout la route, je crois l’avoir déjà démontré avec références à l’appui. J’ai eu diverses confirmations, même de l’Union des Villes et communes. Je ne vais pas recommencer.
Toujours est-il que Verviers, à cause de cela, subit le déploiement anarchique de ces terrasses, plutôt que d’imprimer une marque cohérente, une homogénéité. Ce n’est pas une vue de l’esprit ou l’expression d’un esprit chagrin: cette cohérence contribuerait, d’une part, à l’image de notre ville d’un point de vue esthétique, et, d’autre part, à la bonne mobilité piétonne qui se trouve régulièrement entravée par des installations non réglementaires qui persistent dans l’indifférence générale, alors qu’elles gênent les usagers lents.
Aux exemples décrits dans nos interventions précédentes, je veux ajouter deux autres situations.
Rue Jules Cerexhe, en 2010, un restaurateur a installé sans aucune autorisation sa terrasse sur la voie publique. La régularisation a eu lieu après coup, suite à notre intervention en section du bourgmestre. Bel exemple d’un manque de contacts avec les services de l’urbanisme, on subit, on n’impulse rien.
Un autre exemple, qui est loin d’être nouveau mais dont je parle ici pour la première fois, pose problème ? C’est la terrasse d’un restaurant à proximité du Palais de Justice. Depuis plusieurs années, cette terrasse occupe non seulement la totalité du trottoir, mais aussi une partie de la rue. C’est simple : les piétons doivent quitter le trottoir et marcher sur la rue. Ce qui est clairement illégal, puisque la réglementation prévoit de laisser un passage minimum d’1,50 mètre. Qui a donné cette autorisation ?
Monsieur le Bourgmestre, ce (pauvre) commerçant qui souhaite offrir à sa clientèle un espace agréable pour se restaurer au soleil, c’est vous qui le mettez dans une situation embarrassante en laissant faire n’importe quoi. Le jour où il y aura un accident, il vous sera difficile de mettre un panneau 30 km et « route dégradée » comme vous faites pour vous dédouanez dans certaines rues que vous ne réparez pas, au détriment de la sécurité de nos deux roues.
Il serait nettement plus opportun pour tout le monde, commerçants, consommateurs et usagers lents, d’enfin envisager une gestion cohérente et homogène des terrasses, qui pourraient ainsi également contribuer à l’attrait touristique/commercial de notre ville par le « charme » spécifique dont on les doterait. Il est temps d’adapter des règles et des permis adéquats, comme nous vous l’avons déjà demandé il y a plus d’un an.
Dany Smeets, conseiller communal Ecolo