Ecolo va s’abstenir sur ces deux points. Ce n’est pas l’achat de ces deux véhicules qui nous pose problème, mais l’absence de prise en compte de la dimension écologique dans la fixation des conditions de marché. Certaines communes s’équipent désormais de véhicules écologiques, plus chers à l’achat mais qui peuvent s’avérer plus économiques à l’usage. La candidature de Verviers au projet-pilote de la Région Wallonne à ce sujet n’a pas été acceptée. Mais cela ne justifie pas l’inaction de la ville. Comme tout pouvoir public, la ville de Verviers se doit de montrer l’exemple et d’inclure la dimension environnementale dans tous les actes d’achat qu’elle pose. Quand on veut, on peut. Changer de pratiques à ce niveau est principalement une question de volonté politique.

Or le cahier des charges relatif à ces deux achats ne tient pas compte des incidences énergétique et environnementale des véhicules : aucun critère relatif à la consommation d’énergie, aux émissions de CO2 ou de particules fines n’a été retenu.

C’est un mauvais signal aux citoyens. C’est refuser de montrer l’exemple, c’est refuser de se montrer innovant, c’est ne même pas tenter, ne même pas envisager de faire de Verviers une ville qui promeut les véhicules « propres » et économes en énergies.