La décroissance heureuse,selon Maurizio Pallante.
Dans la revue Valériane (Nature & Progrès) de Mars-Avril, un article a retenu particulièrement mon attention : « La décroissance heureuse, selon Maurizzio Pallante ». Il a été l’objet d’échanges et de débats familiaux et d’une longue réflexion personnelle.
Maurizio Pallante, né à Rome en 1947, fut très actif dans le mouvement environnementaliste et figura parmi les promoteurs du parti des Verts en Italie. En conjuguant des approches écologiqes et technologiques, il conclut à la nécessisté d’éliminer le gaspillage et construit progressivement son discours sur la décroissance.
Il constate, entre autres, que la première démarche, en matière d’énergie, …
doit toujours être orientée vers une réduction des gaspillages, vers l’efficacité énergétique.
La base de son concept réside dans la distinction entre un bien et une marchandise : le bien étant un objet ou un service qui répond à un besoin, alors que la marchandise est l’objet ou le service que l’on achète.
Dans notre monde occidental, nous achetons tous (ou presque) ce dont nous avons besoin. Une confusion s’est donc installée entre les deux notions. Le PIB (Produit intérieur brut) ne pouvant tenir compte que des échanges commerciaux (cadre monnétaire), les économies d’énergies, ou autres, impliqent une diminution du PIB. Quel bel argument pour les détracteurs de la décroissance !
Et pourtant, la décroissance, terme que l’on pourrait utilement remplacer par démarchandisation pour éviter les confusions faciles, ne demande aucun renoncement : il s’agit de limiter la croissance des marchandises pour produire prioritairement les biens nécessaires aux besoins, cela respectant ainsi mieux le cycle de la nature et rendant à chacun sa place.
C’est peut-être un peu compliqué, en 2 paragraphes, d’expliquer toute la réflexion faite par Maurizzio Pallante, alors je vous invite à aller voir cet article de Valériane (p 54 à 57), à vous ruer, dès sa parution, sur la traduction du livre « La décroissance heureuse » en français que va éditer Nature & Progrès en avril prochain, ou encore d’aller sur le site http://decrescitafelice.it/ si vous comprenez l’italien.
Passez une semaine naturelle et douce.