Suite à l’annonce des indemnités de départ de l’ex-ministre De Clerck qui quitte le sénat, et à l’enquête du journal L’Avenir sur les indemnités de départ des parlementaires de l’arrondissement, Ecolo exige que les politiques montrent l’exemple.  

Marc Elsen, après sa démission du Parlement Wallon et de la Fédération Wallonie Bruxelles, va percevoir l’entièreté de ses émoluments de bourgmestre (7.500 € bruts/mois) à quoi s ‘ajouteront environ 5.000€ nets/mois pendant 22 mois (soit 110.000 €) comme indemnités de départ.  

Il est incompréhensible voire choquant qu’en démissionnant d’un mandat de député régional et communautaire pour exercer une autre fonction élective correctement rémunérée, un élu obtienne de telles indemnités.   

Pour rappel, lorsqu’ Emily Hoyos et Olivier Deleuze sont devenus co-présidents d’Ecolo, ils ont refusé de percevoir leur indemnité de départ (respectivement de 120.000 € et 150.000 € ) montrant ainsi l’exemple.  

Les Présidents de partis ont résolu de régler ce problème au niveau fédéral. Dommage qu’il ait fallu 3 ans à Mr Flahaut pour se décider à agir, et qu’on ait « oublié » la proposition de loi faite en 2012 par Muriel Gerkens, députée Ecolo.  

A l’heure où les finances communales sont dans le rouge, à l’heure où le personnel de la Ville et du CPAS doit consentir à des efforts financiers, tout comme les travailleurs du CHPLT…à l’heure où la crise entraîne son lot de licenciements dans le région, Ecolo estime que le bourgmestre aurait dû renoncer à cette indemnité , bien que légalement il y ait droit.  

En conclusion : le groupe Ecolo souhaite que le bourgmestre Marc Elsen pose un geste fort et mette à disposition de l’intérêt général ces indemnités qui proviennent des deniers publics.  

Ecolo Verviers appelle aussi ses représentants au Parlement Wallon à proposer rapidement des modifications visant à plus d’éthique et de mesure en matière d’indemnités de départ, surtout en cette période de crise.