Fiche 18 - Politique sociale
Renforcer les solidarités par une politique émancipatrice.
Dans une économie ultra-libérale comme la nôtre, la richesse est répartie de manière très inégalitaire. Depuis trente ans, les pouvoirs publics, qui sont là pour gérer la richesse collective, se sont appauvris. Dans ce contexte, les politiques sociales en général et celle des CPAS en particulier sont encore plus malmenées que d’autres. C’est particulièrement clair avec «la chasse aux chômeurs» ou l’allongement du stage d’attente des jeunes.
Dans le même ordre d’idées, on se demande pourquoi les études des jeunes en difficulté ne sont pas financées par la solidarité de l’Etat fédéral plutôt que via le revenu d’intégration sociale pris en charge par les communes. Et ce alors que la majorité des personnes qui ne savent pas payer des études à leurs enfants habitent souvent des communes pauvres.
C’est la raison pour laquelle ECOLO est favorable à un remboursement à 90 % du revenu d’intégration sociale pour favoriser la solidarité fédérale.
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La situation sociale est aggravée à Verviers pour deux raisons principales
– Nous sommes sous la tutelle du CRAC (notre Fonds Monétaire wallon). Cette mise sous tutelle est la conséquence de politiques à courte-vue qui ont mis Verviers en grande difficulté budgétaire.
– Les politiques sociales n’ont pas été une priorité de la majorité actuelle.
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Les propositions d’ECOLO
– Remettre les gens debout en stimulant leurs projets via du micro-crédit,
– Renforcer le service de réinsertion socioprofessionnelle. La politique des « articles 60 » doit, par exemple, permettre une mise à disposition des personnes concernées dans les ASBL, notamment dans les écoles de devoir,
– Développer un service aidant les Verviétois à diminuer leurs factures d’énergie et à réduire leur consommation sans perte de confort,
– Soutenir des projets de réinsertion par le travail dans les secteurs de l’économie sociale (par exemple : service de langes textiles, service de location de vélos électriques, Services d’Echanges Locaux (SEL), …)
– Réduire le nombre de dossiers pris en charge par chaque travailleur social. Cent vingt dossiers par travailleur c’est trop,
– Lutter contre la violence dont sont de plus en plus victimes les travailleurs sociaux.