CC26/03/2012 - Antennes GSM
Les riverains s’inquiètent : il n’y a pas d’enquête publique dans un cas comme celui-ci et du coup aucune information à la population qui apprend par le biais des ouvriers ce qui se passe à deux pas de chez eux.
Les normes sont-elles respectées ?
Va-t-il y avoir une mesure des taux ?
Il y a déjà plusieurs antennes proches, fallait-il en implanter d’autres ?
S’il n’en n’existe pas, il serait nécessaire que notre commune établisse un cadastre des antennes GSM que la population pourrait obtenir.
Pour rappel :
Toujours en Wallonie, les implantations d’antennes de téléphonie mobile sont soumises à déclaration environnementale et non pas à permis d’environnement comme c’est le cas à Bruxelles. Il n’y a donc pas d’enquête publique portant sur les aspects environnementaux et sanitaires de ces installations. Or ce sont précisément ces derniers éléments qui inquiètent les riverains d’antennes.
Estimant que l’ensemble des citoyens belges doivent pouvoir bénéficier d’un même niveau de protection face aux nuisances potentielles provoquées par les rayonnements électromagnétiques ; la Fédération Inter-Environnement Wallonie avait lancé, en avril 2009, dans la foulée de l’adoption du nouveau décret wallon, une pétition demandant l’adoption par les trois Régions d’une norme commune basée sur la norme bruxelloise. Et d’aboutir, à termes, à une norme à 0.6V/m, qui corresponde à une application réelle du principe de précaution.
La résolution de Salzbourg, signée en 2000 par des scientifiques et des spécialistes de la santé publique, recommande à titre préliminaire des limites pour une protection préventive de la santé publique comme suit :
pour l’ensemble de tous les rayonnements de haute fréquence, un niveau limite de 100 mW/m2 (milliwatt par mètre carré), ce qui correspond à 6 V/m ;
pour la somme totale des expositions provenant d’équipements en haute fréquence modulée par impulsions, un niveau préliminaire de 1 mW/m2, ce qui correspond à 0,6 V/m.
Certes, les dispositions prises ces dernières années en régions wallonne et bruxelloise ne sont pas suffisantes au regard de l’importance de l’enjeu en terme de santé publique, mais elles ont le mérite d’exister et de positionner la Belgique comme un des pays européens les plus actifs dans le domaine.»