CC24/10/2011 - Point 71B.- SITE DE L OUTLET – Questions sur les projets à venir
Point inscrit à la demande de Mlle Dumoulin
Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les membres du Collège Communal,
Le site de l’Outlet est désormais (re)vendu.
On pourrait revenir longuement sur ce dossier, sur cette chronique d’un échec depuis longtemps annoncé. Mal pensé depuis le début, le concept des magasins d’usine n’a jamais fonctionné et la situation devenait catastrophique tant au niveau de l’entretien du site que de la vitrine très négative qu’il constituait pour la ville. Nous ne pouvons donc que nous réjouir aujourd’hui qu’une nouvelle orientation, qu’un nouvel avenir puisse, enfin !, être donné à ce site.
Mais si l’on doit avant tout se tourner vers l’avenir, nous nous posons certaines questions auxquelles il est important de pouvoir répondre :
Comment justifier le fait que des projets d’agrandissement, de transformations vers du commerce plus traditionnel ou d’implantation de structures Horeca refusés au groupe Comer, semblent désormais possible ? Comme chacun le sait, les projets du groupe Comer pour tenter de réorienter le site ont été balayés du revers de la main, sous prétexte de la convention initiale. A aucun moment, dans ce long processus de dégradation, la Ville n’a fait quoique ce soit pour permettre l’espoir d’un autre avenir pour le site, laissant la situation désespérément pourrir et s’enliser.
Qu’en est-il, donc, des projets d’extension des bâtiments ? Nous avions cru comprendre, du temps du groupe Comer, qu’il n’était pas possible de construire davantage. Pourquoi est-il désormais envisageable de modifier le PCA en ce sens ?
Aujourd’hui, tout semble possible. La voie semble libre pour Allfin d’imaginer un tout autre futur pour ce site important pour notre ville. Comment justifier ce revirement et de quelles garanties pouvons-nous disposer ? Quelle est la teneur des contacts entre la Ville et le promoteur ? Existe-t-il une convention, stipulant notamment quels commerces pourront s’installer sur le site et quels autres commerces en seront exclus ?
Par ailleurs, quelles sont les balises que va pouvoir mettre en place la ville pour encadrer ce projet et garantir sa non-concurrence aux commerces existants, du centre-ville et du boulevard de Gerardchamps ?
Il va de soi que nous avons tout intérêt à mettre toute les chances de notre côté afin d’aboutir, cette fois, à une réalisation réussie profitable à l’ensemble des verviétois, consommateurs et commerçants.
Je vous remercie pour vos réponses.
Pauline Dumoulin,
Point inscrit à la demande de Mlle Dumoulin