Mail de réaction de notre conseiller CPAS, Philippe Kriescher.

Remarque : les noms de familles ont été masqués sous X et Y concernant les personnes non publiques.

Madame le Secrétaire,
Monsieur le Président,

J’ai lu le courrier de Monsieur X et les notes de Monsieur Y.

Je les remercie.

Pour ce qui concerne la note de Monsieur Y sur l’indexation des salaires et des allocations sociales, indexation à laquelle je tiens beaucoup, je ne réagis pas directement auprès de lui. Je passe par vous pour que vous lui disiez que ce n’est pas un désintérêt de ma part mais que notre modèle démocratique fait que le mandataire public interpelle un autre mandataire public et non un fonctionnaire neutre dans sa mission de service public.

La seule chose que je peux me permettre de dire est que je me dois de constater le sérieux, la rigueur et l’esprit de service public qui animent tous les responsables de notre institution. Les cadres de notre CPAS sont tous des travailleurs de qualité. C’est important de le souligner dans une société dont la pensée unique s’acharne depuis trente ans à dévaloriser les travailleurs de service public.

Toujours par rapport à la note de Monsieur Y citée ci-dessus, je ne souhaite pas non plus vous interpeller Monsieur le Président car les solutions globales aux difficultés financières des services publics en général, et des CPAS en particulier, passent par un autre modèle macroéconomique que celui de pensée unique, à savoir celui du capitalisme financier ultralibéral qui ne favorise que le pouvoir financier, les spéculateurs, les actionnaires et les dirigeants des grandes multinationales.

Les solutions passent par une redistribution équitable des richesses à partir d’une économie plurielle, durable et solidaire.

Très respectueusement.

Philippe Kriescher.