Je trouve très positif mais aussi logique d’avoir réagi rapidement par des propositions concrètes aux violences dont ont été une fois de plus victimes les travailleurs sociaux.

La sécurité des travailleurs sociaux n’a pas de prix. Elle est la priorité des priorités pour trois raisons :

  1. On ne peut pas travailler correctement «la peur au ventre».
  2. Les travailleurs du service public ne doivent pas être les boucs émissaires d’une société inégalitaire dont ils ne sont pas responsables. Ils sont au contraire là pour réduire «un tant soi peu» les conséquences d’une logique économique ultralibérale. 
  3. Défendre le service public passe par la sécurisation de ses travailleurs.

Dans une logique positive et constructive, je réitère ma demande …

de réunir la commission «lutte contre la violence au CPAS» pour assurer le suivi de toutes les mesures concrètes que nous allons prendre ce soir en faveur de la sécurité de nos travailleurs sociaux.

Pour les mesures concrètes, j’ai deux petites remarques qui n’influenceront évidemment pas mon vote positif s’il y a une vraie volonté politique de protéger les travailleurs de notre CPAS :

  1. L’idée de faire trois permanences en même temps dans la même salle est une bonne idée à condition de préserver le secret professionnel. Il faudra donc prévoir un espace maximum entre les bureaux de permanence. Vérifions bien la légalité de notre décision.
  2. Si nous avons décentralisé les lieux de permanences pour en faire de plus petites unités normalement plus conviviales, force est de constater que ce n’est pas suffisant.

Philippe Kriescher

Conseiller CPAS Ecolo de Verviers

27/4/2011.