Il faut le reconnaître, les nouvelles sont plutôt bonnes quant au compte 2009. Un résultat positif (et inattendu ?) de 1.541.766 €.
Les comptes donnent l’impression d’un bon crû circonstanciel plus que d’une maîtrise structurelle.
 

Il y a d’abord ce rendement exceptionnel de l’IPP (1.459. 211 contre 1. 128.037 en 2008), soit +29%. En contradiction avec l’analyse d’une ville dont la population a tendance à se précariser.
 

La dette ne monte plus, elle a même tendance à se stabiliser ou descendre. Trop légèrement. Et lorsque cette dette est consolidée avec d’autres entités , notamment la RCA, c’est une tendance qui n’est pas claire.

 

Les rentrées fiscales sont globalement en hausse continue, le total des taxes passe de 26.541.000 à 31.785.000 €, 20% de plus en 4 ans, une moyenne de 5% par an malgré la crise.
 

Et lorsqu’on prend rien que le poste des taxes locales, le boom est encore plus chatoyant puisqu’on passe de 5.900.00 à 7.410.000 €, soit une augmentation de près de 26% de 2006 à 2009, soit pas loin de 7% chaque année depuis 2006. En 2009, le montant des recettes par habitant (1209,15 €) est plus élevé que le montant des dépenses par habitants (1.169,44 €). Chaque verviétois a droit à 40 € des revenus 2009, qu’il serait bon lui rendre à bon escient et si possible pas juste avant les élections communales.
 

Ce qui est plus inquiétant, c’est le coût de la politique des déchets. Application du coût vérité, en 2006 le tableau p.7 de la synthèse analytique. Le coût augmente en continu depuis 2006, ce qui indique aussi que la politique de prévention de cette déchet ne fonctionne toujours pas.

 

Dany Smeets

Conseiller Ecolo