alimentationUne diminution de 500 à 357 millions €, c’est ce que l’Europe réserve au budget d’aide aux plus démunis pour 2014. Conséquence : en Wallonie, c’est près de 3 millions € qui seront sacrifiés.  Le droit à la sécurité alimentaire est pourtant un droit élémentaire et fondamental, qui relève des droits de l’Homme !

 

Avec 3 collègues, Matthieu Daele fait voter aujourd’hui une résolution au Parlement wallon afin de soutenir les institutions et associations offrant l’aide alimentaire urgente aux plus démunis.

 

 

Un programme wallon

 

On ne peut en effet pas brutalement stopper une aide alimentaire urgente aux plus démunis sans conséquences sociales graves. Vu les coupes conséquentes dans le budget du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD), la Wallonie ne peut rester les bras croisés et se doit de prendre le relais en mettant en œuvre un programme wallon qui compense cette baisse.

 

Valoriser les invendus agricoles

 

Si l’on entend souvent parler de valoriser les invendus des supermarchés comme solution aux problèmes d’approvisionnement des associations d’aide aux plus démunis, il faut constater que les commerces ne sont responsables que 2,8% du gaspillage alimentaire. Les ménages sont responsables de 24 % du gaspillage, 11% pour l’Horéca et 64% pour l’industrie agroalimentaire.  Pour une efficacité maximale, il parait donc essentiel d’agir avec la filière agricole pour permettre l’accès à des produits tout à fait bons, mais qui n’ont pas le bon calibrage, le bon look pour pouvoir être vendus.

 

Aider plus, aider mieux 

 

Cette résolution proposée par Matthieu Daele et ses collègues des 3 autres partis (Mme Simonis – PS, M. Borsus – MR et M. Prévot – CDH), votée cet après-midi,  demande au Gouvernement wallon :

 

1. d’assurer l’approvisionnement des associations assurant l’aide alimentaire urgente aux plus démunis en argent ou en nature :

2. que ce programme wallon soit opérationnel le 1er janvier et qu’il soit articulé avec les aides européennes;

3. de valoriser les productions agricoles qui sont écartées de la chaîne alimentaire car elles ne correspondent pas aux standards de consommation;

4. d’initier une réflexion sur la mise en place d’un système de stockage des produits agricoles, pour maîtriser la volatilité des prix des denrées et garantir un approvisionnement stable des banques alimentaires.

TEXTE COMPLET DE LA RESOLUTION PAR MAIL SUR SIMPLE DEMANDE A secretariat@verviers.ecolo.be